lundi 6 mars 2017

Les investisseurs américains parient sur les protéines alternatives

Bill Gates (co-fondateur de Miscrosoft), Arielle Zuckerberg (investisseuse et jeune sœur du fondateur de Facebook), Marc Benioff (PDG de Salesforce), New Crop Capital (fond d’investissement dans les projets de ruptures alimentaires) et Google Venture, pour ne citer que les plus connus, investissent fortement dans les jeunes entreprises innovantes qui développent des nouveaux produits sans protéines animales : crevettes à base d’algue, hamburger saignant de légume ou substitut de blanc d’œuf à base de levure.

En effet, depuis quelques mois, les levées de fond et prises de participation se multiplient aux Etats-Unis dans les start-up qui proposent des alternatives à la protéine animale avec la mission ambitieuse e nourrir les 9 milliards d’habitants sur notre planète prévue en 2050.

Cet intérêt des géants du numérique pour ces nouvelles sociétés n’est pas uniquement philanthropique et représente un nouveau levier de développement économique car une rupture des habitudes alimentaires est en train de se créer avec les revendications des nouvelles générations de consommateurs (X et Y).

En effet, la méfiance des consommateurs sur les produits proposés par l’industrie agro-alimentaire n’a jamais été aussi forte et selon un sondage mené par JWT Intelligence, 81% des Millennials américains (nés après 1980) estiment que les grandes marques alimentaires poursuivent des stratégies de production qui les rendent en mauvaise santé.

Une autre étude, réalisée par Sanford Bernstein, a révélé que la majorité des américains interrogés affirment qu’ils sont de plus en plus méfiant vis à vis de l’industrie agro-alimentaire actuelle et attendent de nouvelles propositions de valeurs en phase avec leur santé et celle de la planète.

Des nouvelles sociétés, fondées le plus souvent par des Millennals, souhaitent donc répondre à ces nouveaux défis démographiques, sociologiques, économiques et écologiques en proposant des produits alimentaires plus sains et en rupture avec ceux de l’industrie qui laisse les consommateurs dans l’opacité de ce qu’ils mangent vraiment.
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Source : sylvain-zaffaroni.com, 06/03/2017

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